Les photos peuvent être agrandies en cliquant dessus.
Nous voilà parti en direction d'Angoulême pour cette journée de Dimanche.
C'est une commune du Sud-Ouest de la France, préfecture du département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine.
Angoulême ville de la bande dessinée et de l'image, se devait d'imprimer une image « BD » à la cité.
D'abord en centre ville puis aux entrées de ville, les murs peints s'étendent aujourd'hui sur les quartiers.
Ils font l'objet d'un circuit touristique composé actuellement d'une vingtaine de murs peints réalisés par la « Cité de la Création », association de « muralistes ».
Nous vous emmenons avec nous durant ce circuit !
La Place Charlie
Sur la place Charlie se trouve la seule maison à pans de bois de la ville, à l'entrée du "vieil Angoulême".
Les Halles
Construites par l’architecte Edouard Warin et l’ingénieur Pommier,
les halles ont remplacé en 1888 le Châtelet,
ancien château fort du XIIIème siècle, transformé par la suite en prison.
Cette belle architecture alliant verre et fer est directement inspirée des modèles
parisiens et notamment des halles centrales de Paris.
Flâner entre les étals du marché des Halles d'Angoulême fait partie des activités à ne pas manquer durant votre séjour !
L'architecture industrielle de la fin du XIXe siècle des Halles est tout simplement splendide.
L'extérieur vaut le détour c'est certain, mais l'intérieur n'est pas en reste.
Il y règne une ambiance totalement chaleureuse et lumineuse.
Les produits du terroir sont sublimés par la beauté de ce marché couvert.
On aurait envie de tout acheter !
Fruits, légumes, poissons, viandes, produits d'épicerie fine, pains, pâtisseries, cognac, pineau, le choix est vaste.
On y trouve même quelques espaces de restauration.
Mur Peint "Titeuf"
"Titeuf" de Zep - 43 boulevard Pasteur.
Le mur peint Titeuf est la reprise d'une planche d'un des album.
Un gag complet.
Le mur a été inauguré en 2005, année où Zep a été président du festival international de la bande dessinée.
Il s'est dégradé très vite, a été restauré et inauguré à nouveau, en présence de l'auteur, lors du festival 2012.
Titeuf et sa mèche immensément célèbre est un personnage créé par Philippe Chappuis, dit Zep,
un auteur suisse de bandes dessinées.
La série compte une quinzaine d'albums, traduits en 25 langues, qui se sont vendus à près de 20 millions d'exemplaires.
Les aventures de Titeuf ont été adaptées en série télé et un film d'animation écrit et réalisé par Zep est sorti en 2011.
La Place du Palet
Du Moyen-Age jusqu’à la fin du XVIIIème siècle,
cette place accueillait la plus importante halle de la ville.
Mur Peint "Mémoires du XXe Ciel"
"Mémoires du XXe Ciel" de Yslaire - Square Saint André.
Cette fresque créée par Yslaire, nichée au cœur de la ville dans le square Saint-André est sans doute
la plus romantique de tous les murs peints de la ville.
Le plus tragique également.
Observer cette fresque nous oblige à un regard circulaire qui embrasse le square tout entier et nous fait voyager en nostalgie... Pourquoi donc un regard circulaire ?
Regardez donc cette ombre, à droite, au dessus des personnages.
D'où vient-elle ?
Retournez-vous, et levez la tête...
Yslaire est un auteur de BD dont les deux séries phares sont « Sambre » et « XXe Ciel ».
L'église Saint-André
Située au cœur du vieil Angoulême, Saint André est une des plus anciennes églises de la ville.
Des campagnes de constructions successives, il subsiste une avant-nef romane précédant un vaste ensemble gothique.
La façade donnant sur la rue a été construite par Paul Abadie père en style néo-classique en 1825.
Le Palais de Justice
Construit en 1826 par l'architecte Paul Abadie père dans un style néo-classique,
le Palais de Justice domine la place Francis Louvel.
Il a été édifié à l'ancien emplacement du couvent des Jacobins dont le jardin a laissé place à un espace public
orné d'une fontaine du XIXème siècle.
La Cathédrale Saint-Pierre
Une cathédrale romane !
La cathédrale Saint-Pierre, dressée fièrement sur le rebord du plateau,
est classée Monument historique depuis 1840.
La cathédrale Saint-Pierre, l'une des plus belles de Charente, fait partie des joyaux de la ville d'Angoulême.
Ce monument historique d'architecture romane datant du 12e siècle a été modifié par
l'architecte du Sacré Cœur au 19e siècle.
Ce n'est pas rien !
L'intérieur de la cathédrale, qui se visite librement, est tout aussi grandiose.
Ce lieu chargé d'histoire à l'architecture incroyable fait partie des points
d'intérêts remarquables de la ville d'Angoulême.
Le petit jardin qui marque l'entrée du Musée d'Angoulême à l'arrière de la Cathédrale offre un très beau spectacle.
Ne passez pas à côté !
La Statue Carnot
Ce monument est à la mémoire de Marie François Sadi Carnot,
5ème président de la République Française.
La statue a été construite sur l’emplacement d’une ancienne tour des remparts de la ville
qui offre un promontoire sur la ville basse.
Mur Peint "Les Coulisses du Théâtre"
"Les Coulisses du Théâtre" de Dupuy-Berbérian - intersection rue Carnot et rue J.Rostand.
Vous découvrez ici les coulisses du théâtre.
Ce mur peint est l'œuvre des quatre mains des dessinateurs Philippe Dupuy et Charles Berberian.
Ces deux là se sont rencontrés en 1983.
Ils ont édité leur première BD en 1985 et n'ont plus jamais cessé de travailler ensemble.
Leur série phare est « Monsieur Jean ».
Elle compte 7 tomes.
Le tome 4 de la série, « Vivons heureux sans en avoir l'air », a reçu le prix du meilleur album au festival d'Angoulême en 1999.
Ils ont reçu le grand prix du festival en 2008.
Dupuy et Berberian sont également illustrateurs.
Grands voyageurs, ils ont également publié plusieurs carnets de voyages.
L'Hôtel de Ville
Classé Monument Historique depuis 2013.
Cet ancien château comtal transformé par l'architecte du Sacré Cœur au 19e siècle abrite aujourd'hui
l'hôtel de ville d'Angoulême.
Le donjon et la tour polygonale du château médiéval ont été conservés, le reste de l'édifice est un véritable
patchwork architectural.
La légende raconte que Marguerite de Navarre, la sœur du roi François 1er, serait née dans la tour du château !
Mystère…
Ce monument historique impressionnant est le point d'intérêt central de la vieille ville d'Angoulême.
Étant donné que l'édifice abrite l'hôtel de ville, les pièces du château ne se visitent pas.
En revanche, la cour intérieure est accessible librement.
Le parc qui entoure l'hôtel de ville, quant à lui, offre une balade très agréable.
Une très belle découverte !
Mur Peint "Natacha et P'tit Bout d'Chique"
"Natacha et P'tit Bout d'Chique" de François Walthéry - au coin de la rue de l'Arsenal et de la rue Hergé.
Ce mur peint est l’œuvre de Walthéry, un dessinateur belge.
Il commence sa carrière comme assistant au studio Peyo.
Il travaille alors sur Les Schtroumfs et Benoît Brisefer.
C'est en 1970 qu'il crée, avec Gos et Delporte, son héroïne Natacha.
C'est une hôtesse de l'air qui voyage au quatre coins du monde et qui, avec son ami Walter, un steward,
se sort de mille situations périlleuses...
La série compte 21 tomes à ce jour.
A la fin des années 80, apparaît P'tit bout d'chique.
Si Natacha c'est l'aventure, P'tit bout d'chique c'est la poésie et la tendresse.
Voici les deux héros réunis sur cette fresque à hauteur d'homme.
La Place Marengo ou Place Hergé
Anciennement rue Marengo, la rue Hergé est aujourd'hui une des artères principales de la ville.
Piétonne, elle accueille aussi la place Hergé, rebaptisée en même temps, où, pour toujours plus de symbolique,
un gros buste en bronze du dessinateur a été installé,
et où des centaines de fan s'y rendent pour prendre une photo avec leur idole...
Mur Peint "Le Baron Noir"
"Le Baron Noir" de Got et Pétillon - rue Hergé, proche de la Caisse d'Epargne.
Il faut lever la tête pour apercevoir le Baron noir !
Cet aigle est le personnage principal de la bande dessinée de Got et Pétillon, prix du meilleur album
au festival international de la bande dessinée en 1977.
« Le baron noir » est un comic strip publié au départ dans le quotidien « Le matin de Paris » de 1976 à 1981.
La BD met en scène des moutons face à un aigle, le Baron Noir, leur plus terrible prédateur.
Cette bande dessinée est une parodie et une critique très drôle de notre société.
Ici, en un seul dessin, en un seul gag, on retrouve tout l'humour de la série.
René Pétillon, le dessinateur, a reçu le grand prix du festival de la bande dessinée d'Angoulême en 1989.
Mur Peint "Gaston et Prunelle"
"Gaston et Prunelle" de Franquin - rue Hergé, passage Marengo, fenêtre 1er étage.
Tout le monde connaît Gaston le plus grand gaffeur de tous les temps !
On peut le voir ici jouer du gaffophone, une sorte d'immense harpe produisant des sons
que la plupart des gens trouvent franchement désagréables.
C'est en tout cas le cas de Prunelle, le chef de bureau de Gaston qui, rouge comme une pivoine,
hurle depuis la fenêtre du dessous.
Gaston a été créé en 1957 par André Franquin (1924-1997), un grand dessinateur belge.
Franquin est une des plus grandes figures de la BD franco-belge.
Il a reçu le grand prix du festival international de la bande dessinée d'Angoulême lors de la première édition, en 1974.
Outre Gaston, il est « l'inventeur » de Spirou et Fantasio, Modeste et Pompon, le Marsupilami...
Les aventures de Gaston n'ont pas été continuées après la mort du dessinateur.
Mais on ne se lasse pas de lire et relire les incroyables gaffes de ce personnage hors du commun...
La série a été adaptée à la télé.
Un film en prises de vues réelles, « Fais gaffe à la gaffe ! » retrace ses aventures.
Il n'est malheureusement pas franchement réussi...
L'Église Saint Martial
Edifice néo-médiéval construit de 1849 à 1856 par l’architecte Paul Abadie fils.
En avant de l’édifice se dresse un clocher-porche qui abrite un sas d’entrée sur une plateforme accessible par des marches.
Une longue nef se prolonge par un chœur dont le volume rompt la continuité.
L'Église Notre-Dame d'Obézine
La chapelle Notre-Dame d’Obezine est implantée dans le quartier des Bézines,
nom dérivé du terme « bouzines » qui désignait les égouts.
Quant au vocable de l’église Notre-Dame d’Obezine, il pourrait être dérivé de l’abbaye cistercienne d’Aubazine
car la première chapelle dépendait de cet ordre.
L’intérêt majeur de cette chapelle est l’ensemble exceptionnel des vitraux exécutés en plusieurs temps de 1900 à 1972.
Mur Peint "Voyage au Travers des Images"
"Voyage au Travers des Images" de Philippe Druillet - 44 rue de Montmoreau (pignon sur le boulevard Churchill).
A Angoulême, la Fresque « Voyage au travers des images » conçue par Philippe Druillet,
réalisée par CitéCréation a été inaugurée le 31 janvier 2015, en présence de l’auteur.
Interprétation et traitement artistique de la maquette de Philippe Druillet pour le mur peint
« Humanoïdes associés » réalisé en 1983, à Angoulême.
Mur Peint "Les Pieds Nickelés"
"Les Pieds Nickelés" de Pellos - rue Jean Fougerat.
Dessinés dans deux fenêtres en trompe l’œil, vous pouvez reconnaître les célèbres « pieds nickelés » :
Ribouldingue, Filochard et Croquignol.
Ces personnages ont été créés en 1908 par Forton, l'un des pionniers français de la bande dessinée.
Ils ont connu un énorme succès et plusieurs dessinateurs.
Parmi eux, Pellos qui, après la deuxième guerre mondiale, a imaginé et dessiné plus de 100 aventures des trois compères.
Il a également dessiné, en 1937, ce qui est considéré comme la première bande dessinée de science fiction française :
« Futuropolis ».
Pellos, né en 1900 et mort en 1998 a reçu en 1976 le grand prix du festival international de la bande dessiné d'Angoulême.
Mur Peint "Avec le Temps"
"Avec le Temps" de François Schuiten - rue des Frères Lumières.
Avant de devenir une ville d'images et de bande dessinée, Angoulême a été une ville de papier.
En bord de Charente, en particulier, on trouvait de nombreuses papeteries, dont celle du Nil.
Ce mur peint est un hommage à ce passé industriel.
Il est l'œuvre de François Schuiten, un belge, auteur, entre autres, de « Cités obscures » avec Benoit Peeters.
Cette série compte une dizaine d'albums plus de nombreux hors séries.
Schuiten a reçu le grand prix du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême en 2002
et a été président de l'édition suivante du festival (2003).
Avec Peeters, il a également reçu le prix du meilleur album en 1985 pour
« Les cités obscures : la fièvre d'Urbicande ».
Mur Peint « Blake et Mortimer »
Ces deux toiles marouflées représentent les héros de l'auteur belge Edgar P Jacobs.
à gauche P. Blake, membre du MI15
et à droite son ami Philip Edgar Argus Mortimer, professeur de physique nucléaire créés en 1946.
Après sa mort, en 1989, la série a été reprise par de nombreux scénaristes et dessinateurs :
Bob de Moor, Jean Van Hamme, Ted Benoit, Yves Sente, André Juillard, René Sterne, Chantal de Spiegeleer, Aubin Fréchon...
Ce mur peint est signé par Yves Sente (scénariste) et André Juillard (dessinateur) qui ont réalisé ensemble
5 des aventures de Blake et Mortimer.
André Juillard a reçu le prix du meilleur album du festival international de la bande dessinée d'Angoulême
en 1995 pour « Le cahier bleu ».
Il a reçu le grand prix en 1996.
La Rue Jean-Guichard
Les 300 mètres de la rue Jean-Guichard, près de la maison d’arrêt d’Angoulême est
l'’une de ces côtes qui fait pulser le cœur et chauffer les cuisses,
mais donne tout son charme à cette ville.
Mur Peint « New-York Sur Charente »
Ce trompe-l'œil de 260m2 occupant la totalité d'un mur d'immeuble est l'œuvre du dessinateur de Nicolas de Crécy.
Très onirique, "New-York Sur Charente" nous rappelle que le premier nom de New-York fut Nouvelle-Angoulême.
Elle est inspirée de « New-York sur Loire », 3° tome de la série « Le bibendum céleste ».
Nicolas de Crécy fut diplômé de la première promotion de l'école des Beaux Arts d'Angoulême, en 1987.
Celui-ci a obtenu le prix du meilleur album au festival international de la bande dessinée d'Angoulême
en 1998 pour « Léon la came », avec Sylvain Chomet.
" Lucien"
La statue géante de Lucien, héros rock du dessinateur de BD Franck Margerin,
a fait un retour remarqué sur le parvis de la gare d'Angoulême (Charente).
Comme dans ses aventures, la statue de Lucien a eu une vie plutôt agitée.
Abîmée par la tempête de 1999, amochée en 2006 par des vandales lors d'une rave-party à l'époque où
elle était entreposée à l'aéroport d'Angoulême-Cognac, elle a connu bien des turpitudes.
Après avoir été réparé, le personnage a subi, en 2008, la visite de casseurs malveillants qui l'ont purement
et simplement décapité alors qu'il avait été réinstallé sur un carrefour tranquille.
La banane du rockeur avait même été cassée.
Mais Lucien a la vie dure !
Mur Peint « Un samedi à Malakoff »
Le mur initial est devenu pavillon, symbole d'une époque où il faisait bon vivre dans les banlieues populaires.
Vous n'êtes plus à Angoulême.
Nous ne sommes plus aujourd'hui...
Nous sommes à Malakoff, en banlieue parisienne, dans les années 60.
vous regardez passer Lucien, dans la rue sur sa moto.
Lucien, c'est le rocker à la banane, le personnage fétiche de Frank Margerin, dessinateur français
qui a reçu le grand prix du festival international de la bande dessinée d'Angoulême en 1992.
Lucien a une particularité rare en BD : il vieillit !
Ainsi, dans le dernier album paru (en 2011), il a 30 ans de plus que dans le premier tome (paru en 1982).
Lucien vieillit, mais il nous fait toujours autant rigoler !
Mur Peint « Lucky Luke, les Dalton et Jolly Jumper »
La morphologie du mur en brique et pierre et ses nombreuses fenêtres murées offrent un cadre idéal pour mettre en scène
les 4 frères Dalton, Lucky Luke et son fidèle cheval Jolly Jumper.
Tout le monde connaît Lucky Luke, le cow-boy qui tire plus vite que son ombre,
Jolly Jumper, le cheval le plus rapide de l'ouest
et les frères Dalton : Joe, le plus méchant, Jack, William et Averell, le plus bête.
Tous ces personnages ont été crées en 1946 par Morris, un dessinateur belge (1946-2001).
Pour les premières aventures, Morris fait lui-même les scénarios mais, à partir de 1955,
il confie ce travail à René Goscinny.
Ils travaillent ensemble jusqu'à la mort du grand scénariste en 1977.
Après Goscinny, Morris travaille avec d'autres scénaristes (Greg, Bob de Groot...).
Après le décès de Morris, Achdé reprend le personnage, s'entourant de scénaristes prestigieux :
Laurent Gerra, Daniel Pennac, Tonino Benacquista.
Les aventures de Lucky Luke ont connu de nombreuses adaptations en série télé, en jeux vidéo,
en film d'animation et en film en prises de vues réelles.
Mur Peint "Sales Mioches"
Face à nous surgit une bande de gamins au coin d'une rue, dans le Lyon des années 60.
Les mômes ont l'air surpris de nous voir, comme pris en flagrant délit...
Ce mur peint est l’œuvre du dessinateur Olivier Berlion et du scénariste Eric Corbeyran.
Ils se sont rencontrés en 1992, au festival d'Angoulême.
La sympathie entre les deux est immédiate et ils décident de collaborer.
S'ensuivent la série « Le cadet des Soupetard » et « Lie de vin ».
« Sales mioches » suivra bientôt.
Cette série se passe à Lyon dans les années 60.
Dans une ambiance à la Prévert et à la Doisneau, on suit les aventures d'une bande de gamins traîneurs de rues.
Ils survivent dans la ville grâce à leur roublardise et à des petits boulots plus ou moins honnêtes.
Le Musée de la Bande Dessinée
D’abord chais d’eaux de vie en 1857,
les 11 corps de bâtiments dont les pignons forment une façade ordonnancée,
furent transformés dès 1910 en usine à feutre pour papeterie.
Aujourd’hui, « Les Chais Magelis »,
situés en bord de Charente, au cœur du quartier de l’image ont fait l’objet d’une réhabilitation soignée.
Ces anciens chais, datant du XIXe siècle, accueillent depuis 2009,
le Musée de la bande dessinée,
exploité aujourd’hui par la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image.
La Passerelle Hugo Pratt
La passerelle Hugo Pratt, dédiée aux piétons et aux cyclistes, enjambe le fleuve.
Constituée de 3 tronçons articulés, par des piles escaliers, elle joue son rôle de trait d'union entre le Vaisseau Moebius,
le musée du papier, les écoles de l'images et les Chais Magélis.
Elle accueille la statue de Corto Maltese postée fièrement face à l'océan.
L'Île Marquet
Je vous invite à nous suivre pour découvrir l'Ile Marquet.
Située au cœur même d’Angoulême, cette île a connu, au fil des siècles, nombre de changements,
qui sont aujourd’hui dévoilés au public à travers la mise en place d’un sentier d’interprétation.
Un peu d’histoire L’île Marquet, joyau naturel d’Angoulême, est aussi riche d’une longue histoire
durant laquelle plusieurs noms lui furent donnés.
Ainsi, la plus ancienne appellation parait être celle d’Ile Saint-Pierre.
Plusieurs autres appellations suivirent, en fonction des propriétaires du lieu,
avant qu’elle ne porte définitivement le nom de Pierre Marquet,
en souvenir du maître d’hôtel qui la posséda de 1830 à 1856.
L’île Marquet est longtemps restée à vocation agricole.
Au XIXe siècle, un usage industriel et commercial se développa.
Ainsi vers 1830, Pierre Marquet construisit une roue pour arroser sa prairie.
Cette même roue fut ensuite employée comme moteur pour actionner une féculerie de pommes de terre.
Ensuite l’usine fut transformée en scierie à bois, en cartonnerie puis en moulin à plâtre.
Plusieurs bâtiments subsistent d’ailleurs, dont une haute cheminée.
Enfin, des bateaux-lavoirs et les blanchisseries demeurèrent,
jusqu’en 1925 pour les premiers et 1950 pour les secondes.
L’île conserve aussi les traces des bombardements alliés de la Seconde Guerre Mondiale,
avec un immense creux encore visible aujourd’hui.
Peuplée de divers jardins, puis mise en valeur par l’association Charente Nature dans les années 1980,
l’île est devenue propriété de la Ville.
Un îlot de nature à préserver Sur près de 8 hectares, l’île Marquet abrite une faune et une flore remarquables.
Écrire commentaire