Périgueux - Bourdeilles - Brantôme - 1

Les photos peuvent être agrandies en cliquant dessus.


En route pour un week-end en Dordogne pour visiter Périgueux.

A Périgueux et tout autour, les sites et monuments méritent de prendre tranquillement le temps de la découverte.

Allez, on y va, venez avec nous.

 

Premier arrêt à Barbezieux-Saint-Hilaire, commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente, pour admirer son château.


Barbezieux-Saint-Hilaire

Le Château

Cité dès l’an Mil, le château fut une forteresse médiévale du XI-XII siècle, entre Aquitaine et Angoumois.

La famille de La Rochefoucauld opère de grands travaux au XVe siècle.

Il reste aujourd’hui de ce vaste ensemble castral, le châtelet d’entrée (la Porte d’Archiac)

et le bâtiment dit «des granges».

 


Périgueux

L'Aire de Camping-Car

Nous nous arrêtons pour la nuit à l'Aire de CC , 20-46 Rue des Prés (Park4Night)

qui en cette saison est gratuite car hors-gel. 

Cette aire est idéalement placée pour visiter la ville et malgré les immeubles avoisinant nous n'avons rencontré aucun problème.

 


Périgueux est une commune française, la plus peuplée du Périgord,

située dans le centre-est de la région Nouvelle-Aquitaine.

 

Après nous être installés nous avons fait une petite balade dans la ville.

 

"By Night"


 

Après une bonne nuit, nous sommes prêt à découvrir la cité médiévale de Périgueux.

Vous venez ?



Les Maisons des Quais

"Les maisons des Quais" forment un ensemble architectural remarquable.

Il se compose de trois maisons attenantes situées en rive droite de l'Isle.

 

"La Maison des Consuls"

Comprise entre la maison Lambert et l'Hôtel Salleton, elle fait partie de l'ensemble dit des maisons des quais.

La construction de la maison des Consuls remonte au XVe siècle.

En 1889, elle est classée au titre des monuments historiques.

Côté rivière, la façade de style gothique flamboyant présente des mâchicoulis décorés surmontés d'un chemin de ronde,

des fenêtres à meneaux et deux lucarnes dont une est ornée de chimères.

 


L'Eschif

L'eschif est une très originale maison de guet

dédiée à la surveillance du port de Tournepiche.

Construite au XIVe siècle sur les remparts de la ville, on lui attribue aujourd'hui les noms populaires

de Loge de guet ou Vieux moulin ou moulin de Saint-Front.

 

L'eschif composé d'un colombage de torchis est en sustentation miraculeuse sur un étroit muret

sur lequel il est fixé par des chevrons faisant office de "jambes de force".

 


La rue Port de Graule et la rue de l'Abreuvoir

Dans la rue Port de Graule, vous devrez porter de bonnes chaussures

parce que les pavés et l'étroitesse de la chaussée vous transportent au moyen âge.

Vous longez dans cette rue Port de Graule l'arrière de l'hôtel Salleton,

une magnifique bâtisse du XVIe siècle édifiée par la famille Broliodie

qui le cèdera ensuite à la famille Salleton (pour les mouches).

L'hôtel de Salleton, la maison des Consuls ornée de machicoulis et la maison Lambert font partie d'un ensemble architectural dénommé fort à propos maisons des Quais.

  

La rue de l'abreuvoir redescend vers l'Isle par une suite d'escaliers tortueux très typique.

 


L'Hôtel de Fayolle

Cette vaste demeure, existant déjà au XVIIème siècle, fût édifiée sur les remparts de la ville,

au niveau de l’ancienne tour Barbecane.

Propriété privée, son accès se fait via le 14 rue Barbecane, avec son portail classé monument historique.

On peut apercevoir de loin son élégante façade et deviner son jardin en terrasse depuis les bords de l’Isle.

 


L'Hôtel Cheyron du Pavillon

Située au 8 rue Barbecane, cette demeure du XVIIème,

est reconnaissable à son fronton contenant une statue féminine.

Elle fût la demeure de Jean-François du Cheyron du Pavillon, un officier de la marine française

du XVIIIème qui joua un rôle important dans la guerre d’indépendance des Etats-Unis.

 



L'Ancienne Loge Maçonnique

Cette loge résulte de la fusion de deux anciennes loges de Périgueux.

Elle prend pour titre

"les Amis persévérants et l'Etoile de Vésone réunis"

et s'installe le 1er mars 1857.

En 1861, lors du percement de la rue Saint-Front, la ville concède à la loge la superficie de terrain

sur laquelle doit avancer la façade de l'immeuble.

Le temple est inauguré en 1869.

 



La Maison du Pâtissier ou Maison Tenant

Sur la place Saint Louis, on remarque immédiatement la célèbre

"Maison du Pâtissier" (XIVe siècle)

avec sa porte de style renaissance ornée d'une coquille.

Autrefois, le terme pâtissier désignait les producteurs de pâté et franchement ce n'était pas de la tarte de faire des pâtés.

 

C'est dans cette maison au XIXe siècle que fut produit le fameux pâté de Périgueux.

De nos jours, la confrérie des Maîtres Pâtissiers de Périgueux perpétue la tradition de ce pâté de Périgueux.

Chaque année, début septembre a lieu le concours du Pâté de Périgueux.

En hiver de novembre à mars, se tiennent également sur cette place les marchés au gras.

 


La Maison Lapeyre

Les premiers propriétaires de cet hôtel connu à ce jour :

Duschenes des Montréal qui possède le château de Montréal à Issac près de Mussidan,

dont Madame était la fille d’un haut magistrat du Présidiale de Périgueux.

 

Ornements typiques en losanges sur les panneaux entre le rez-de-chaussée et le 1er étage.

Colonnettes et bandeaux entre les étages supérieurs.

Formes typiques de la Renaissance.

Tout est bien organisé, rangé, avec des traits verticaux/horizontaux et une symétrie de la façade.

 



L'Hôtel Gilles Lagrange

  L'hôtel Gilles Lagrange sur la place de l'ancien hôtel de Ville

est un logis fortifié aux périodes troublées de La Fronde qui conteste l'autorité

et les impôts en vigueur au XVIIe siècle.

Certains frondeurs s'affublaient parfois de bonnets rouges et cette tradition contestataire s'est perpétuée.

Selon l'adage

"les galeries dans la vieille pierre ça creuse",

les marcheurs de Caruso ont effectué une petite pause au salon de thé Noug@tine :

les pâtisseries maison sont excellentes.

 


La Grande Poste

Paul Cocula (1902-1944) fut architecte des Monuments historiques et du Département,

membre du Conseil de l’Ordre des architectes pour la région de Bordeaux,

il reçut en 1935, le prix de la Société française d’urbanisme pour son plan d’embellissement de Périgueux.

Il réalisera des constructions publiques et privées.

On lui doit notamment sa propre demeure au 17 de la rue Bodin,

le théâtre du Palace,

le bâtiment de la Banque de France

et le somptueux édifice de l'Hôtel des Postes en 1930.

Vous pourrez admirer sa magnifique coupole couverte d'ardoises.

 


Le Passage Sainte-Cécile

Le passage Sainte-Cécile est construit en 1895 sur les modèles parisiens

entre boulevards et remparts sur l'ancien et célèbre Hôtel de Mouyanne,

selon la mode de l'époque pour abriter des commerces. 

 


La Tour Mataguerre

La Tour Mataguerre qui comme son nom l'indique permettait de "mater"

les farouches guerriers venus jusque dans nos bras ...

Plus prosaïquement, il s'agit d'un des vestiges de l'enceinte fortifiée élevée au XIIe siècle autour de la ville,

enceinte composée de 28 tours et donc de 27 murs...

Les férus d'architecture militaire s'extasieront sur les machicoulis formant couronne

sur le haut de la tour et sur les meurtrières en croix "érudiquement"

dénommées "archères cruciformes".

 


L'Hôtel Abzac de Ladouze

L'hôtel Abzac de Ladouze se situe au n° 16 de la rue Aubergerie.

Les fortifications témoignent de la richesse

et de la méfiance des marchands sous le règne de Louis XI.

 



La Cathédrale de Saint-Front

Surnommée “la grande mosquée de Périgueux” par Victor Hugo,

la cathédrale Saint-Front classée au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco

en tant que site jacquaire, attire le regard par sa majesté et sa grandeur.

Dominant la rivière, elle se dévoile en se baladant depuis la voie verte.

 

Composée de 2 églises bâties à différentes époques

elles sont aujourd’hui reliées par le clocher de style byzantin culminant à plus de 60 mètres.

L’église latine, incendiée en 1120 demeure à ciel ouvert.

L’église Romano-byzantine lui donnant un air oriental présente un plan en croix grecque avec cinq coupoles :

surprenant !

 


La Maison Daumesnil

 Derrière la façade du 18e s.  du n° 7 naquit, le 27 juillet 1776,

le futur général Pierre Daumesnil

qui suivit Napoléon à Arcole, en Égypte, puis à Wagram, où il perdit une jambe.

En 1814, sommé par les alliés de quitter la place de Vincennes, Daumesnil répond :

« Je rendrai Vincennes quand on me rendra ma jambe. »

 


Le Temple de Vésone

Vestige haut de plus de 24 mètres,

la Tour de Vésone était l’espace sacré d’un temple gallo-romain dédié à Vesunna.

Cette déesse d’origine gauloise, était la tutelle protectrice de la ville antique.

Ce temple circulaire, daté du début du IIème siècle,

se trouvait au centre d’un vaste sanctuaire entouré de galeries.

 


Vesunna – Domus de Vésone

L’architecte Jean Nouvel a conçu ce bâtiment qui protège et révèle les vestiges archéologiques

de la Domus de Vésone ainsi que les collections du musée

consacré au passé gallo-romain de la ville de Périgueux.

Sa surface de près de 4.000 m2 et les décors peints conservés sur les murs témoignent de la richesse de ses habitants.

 


La maison Feroilh – Ancien évêché

Le Palais épiscopal ayant été détruit lors des guerres de Religion,

lorsque la ville est reprise par les catholiques en 1581

l’évêque François de Bourdeilles s’installe dans les bâtiments

des anciennes maisons médiévales Senelhac et Feroilh.

 

Le bâtiment abrite aujourd’hui le Centre National de la Préhistoire.

 


La Rue Romaine

Sous la rue se trouvait l’une des portes d’entrée de la ville de l’Antiquité tardive,

la porte Romaine.

Dans le square, en contrebas, vous voyez les restes d’une courtine large de 8 mètres à l’origine.

Côté intérieur, on reconnaît les blocs des anciens monuments,

en particulier des futs de colonnes cannelées,

qui ont servi à la construction du mur.

 


Le Château Barrière

Le « château » de la famille Barrière est la mieux conservée des résidences construites

au Moyen Age par les chevaliers sur la muraille antique.

A l’est, la haute tour du XIIe siècle est bâtie sur une tour du IVe siècle.

Incendié en 1577 par les protestants pendant les guerres de Religion,

il ne reste aujourd’hui que les murs extérieurs du corps de logis.

 


Rempart du Bas Empire - Porte Normande

Au IVe siècle, la ville se replie dans un rempart long de 950 m, renforcé par 24 tours dont 8 sont encore visibles.

L’Amphithéâtre transformé en bastion compose, au nord, une partie de cette muraille.

L’enceinte fut construite avec les blocs démontés des grands monuments.

Des trois portes de la muraille, la porte Normande est encore visible,

la porte de Mars est enfermée dans un espace privé et la porte Romaine n’existe plus.

 


Le Jardin des Arènes et l’Amphithéâtre

Ce jardin public fut aménagé en 1875 sur l’emprise de l’amphithéâtre gallo-romain,

dont les ruines sont toujours visibles en périphérie.

 

Ce monument daté du 3e quart du Ier siècle était l’un des plus vastes de Gaule avec une capacité évaluée à 18.000 spectateurs. Les gradins en bois actuels évoquent ceux de l’ancien édifice gallo-romain.

 

D'énormes blocs de maçonnerie font encore apparaître des cages d'escalier, des vomitoires (larges sorties) et des voûtes, mais toute la partie inférieure reste enfouie dans le sol.

Aménagées en bastion, incorporées aux remparts de la cité, puis transformées en carrières,

les arènes accueillent désormais un agréable jardin public.

 

Inscrit sur la liste des monuments historiques dès 1840, il est remodelé en 1972.

 

On y trouve une aire de jeux et un bassin.

 


L'Église Saint-Étienne de la Cité

Saint-Etienne était l’ancienne cathédrale de Périgueux

avant que Saint-Front n’occupe ce statut en 1669.

Les plus anciens murs de l’actuel bâtiment datent de l’époque romane, au XIe siècle.

Premier édifice à file de coupoles du Sud-ouest de la France,

il perdit deux travées ainsi que son clocher lors de l’occupation protestante entre 1575 et 1577.

 


La Place Francheville

À l’origine, la place Francheville à Périgueux était un vaste terrain vague entre les deux villes,

la Cité et le Puy Saint-Front.

 

On y trouve aujourd'hui  des espaces verts et des endroits permettant la détente, un skate parc,

un cinéma multisalles, des cafés et restaurants.

 

On peut également y admirer grande œuvre de bronze,

« L’Avenir » :

un jeune couple qui se tient par la main, d'Yvonne Clergerie.

 


Nous avons pris le temps de flâner dans les ruelles médiévales,

de lever le regard pour admirer la magnifique architecture renaissance et les enseignes.

 

Nous avons eu l'occasion de visiter la cathédrale Saint-Front et son retable,

puis de traverser l'Isle et de longer la rivière. 

 

De là, on peut admirer une vue magnifique sur la cathédrale.

  

Nous sommes vraiment ravis d'avoir découvert cette magnifique ville. 


En chemin, nous découvrons une nouvelle merveille.

Un petit arrêt pour deux trois photos s'impose.


Chancelade

Située dans le département de la Dordogne, Chancelade est une commune qui prend place sur

la via Lemovicensis pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

L'Abbaye Notre-Dame

Fondée au XIIe siècle et reconstruite au XVIIIe siècle

après les dévastations des protestants au XVIe siècle,

l'abbaye Notre-Dame de Chancelade présente encore aujourd'hui

l'église Notre-Dame,

la chapelle Saint-Jean,

le logis de Bourdeilles,

le logis de l'abbaye,

et un moulin à eau.

 

 Les bâtiments conventuels et le parc attenant peuvent être visités lors de la période estivale.

 

L'église est aujourd'hui classée aux Monuments Historiques.

 


On poursuit notre route et, pour le déjeuner,

on fait une petite pause à Château-l'Évêque, une commune française située dans le département

de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

 

Château-l'Évêque

Situé non loin de Périgueux, sur la route de Brantôme, le bourg de Château-l’Evêque abrite de nombreux trésors.

 

Traversée par la Beauronne, la commune s'est d'abord développée autour du hameau de Preyssac avant qu'au XIVe siècle ne soit initiée la construction d'un château qui eut double vocation :

résidence d'été des évêques de Périgueux et bastion défensif surveillant la route menant à Angoulême.

 

L'essor du village s'est alors concentré au pied du château et la localité prit officiellement

le nom de Château-l'Évêque à compter de 1831.

 

Bien qu'ayant fortement souffert durant la guerre de Cent ans puis lors des guerres de Religion,

Château-l'Évêque a préservé son château et nombre de résidences et manoirs

tout en bénéficiant de l'essor de l'agglomération de Périgueux.

 

On se gare sur la Place du Jardin Public au bord de la Beauronne.

 


La Beauronne



L'Église Saint-Julien et Saint-Vincent de Paul

Proche du château épiscopal du 13ème,

c'est l'ancienne chapelle castrale construite et reconstruite au 14ème après sa destruction par les Anglais.

Le château étant le protecteur de la population,

cette dernière choisit comme refuge l'église Saint-Julien qui devint église paroissiale en plus de sa fonction primitive.

 


Le Château

Édifié sur un éperon surplombant le ruisseau de Mesplier, affluent de la Beauronne,

le château de Château-l'Évêque, appelé parfois également château de Saint-Vincent,

est évidemment le joyau de la commune et peut être le départ d'une promenade en forme de découverte

du riche patrimoine local.

 

Bordé de jardins et proche de son ancienne chapelle devenue l'église paroissiale Saint-Julien,

le château fut édifié partir du XIVe siècle sous l'impulsion des évêques de Périgueux,

et son aménagement se poursuivit aux XVe, XVe et même au XVIIIe.

En 1600, c'est en ce lieu que fut ordonné prêtre le célèbre Vincent de Paul.

 


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